Contexte
Pousses-seringues, moniteurs, respirateurs, cardiotocographes, … Les dispositifs médicaux connectés fournissent une manne d’informations vitales dans les services de santé. Transmises directement dans le dossier du patient (DPI), ces données permettent une meilleure prise en charge et un meilleur pilotage des soins par les équipes médicales.
- 50+ dispositifs médicaux connectés
- 30h/semaine de gagnées en temps infirmier
- Une solution 100 % logicielle
Le Groupe Hospitalier Mutualiste (GHM) de Grenoble est un établissement de santé privé de plus de 430 lits. Après le changement de son dossier paient informatique (DPI), la structure engage un projet d’interopérabilité biomédicale autour de ses 112 appareils biomédicaux. L’objectif : utilisez Enovacom Patient Connect pour remonter les données de ces dispositifs médicaux de manière automatique dans le DPI.
« L’annonce de l’arrêt du développement de notre ancien DPI a amorcé un processus de réflexion sur le choix d’un nouvel éditeur, mais également des fonctionnalités possibles au niveau du logiciel métier », souligne Grégory Morin, chef de projet informatique. « Notre choix s’est, en partie, porté vers l’éditeur Web100T, car fort de son partenariat avec Enovacom, il disposait d’un connecteur permettant de relier leur logiciel aux appareils biomédicaux pour collecter automatiquement les paramètres vitaux de patients ».
Le GHM de Grenoble mise sur l'interopérabilité biomédicale
Afin d’avoir une offre complète dédiée à la connexion des appareils biomédicaux, le Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble choisit Enovacom et sa solution Enovacom Patient Connect. « Cette solution de connexion d’appareils biomédicaux présentait l’avantage d’être 100 % logicielle, c’est-à-dire de s’affranchir d’ajout de matériel technique ou de câblage. De plus, les librairies étaient très nombreuses et cela répondait à la problématique de notre parc biomédical très hétérogène », ajoute Grégory Morin.
« Les équipes d’Enovacom se sont montrées réactives pendant les phases de test et d’interfaçages. Ils ont trouvé les bonnes solutions et ont réussi la mise en production en toute transparence et sans impact sur les équipes de soins », souligne Pierre Desvignes, ingénieur biomédical en charge du projet. Parfaitement préparé en amont, le fonctionnement de la solution a été immédiat.
Aujourd’hui, quasiment tous les moniteurs sont connectés, il n’y avait pas de contrainte de câblage.
« Un de nos axes de réflexion est la connexion des appareils mobiles. Parmi les pistes à l’étude : l’installation de Dongle wifi sur chaque appareil mobile pour s’affranchir des câbles », souligne Pierre Desvignes.
L’équipe biomédicale ne souhaite rien laisser au hasard et anticipe les problèmes éventuels.
« Une de nos craintes est la détection de panne. Le jour où les données ne remontent plus, nous devons être en mesure de réaliser un diagnostic rapide de la panne. »
Les équipes du GHM Grenoble plus proches de leurs patients
Côté utilisateur, tout changement génère des craintes, mais les équipes soignantes ont été accompagnées, notamment via un tutoriel. « La prise en main est intuitive et quelques clics suffisent pour connecter un appareil. Nous ne souhaitions pas que les équipes soignantes aient à supporter une charge supplémentaire ou effectuent des manipulations chronophages. La simplicité de connexion de l’appareil biomédical était un atout du produit », souligne Grégory Morin. Sans oublier le gain de temps pour les équipes. Les prévisions oscillent entre 24 et 31 heures de « gain infirmier » par semaine, principalement sur des tâches à faible valeur ajoutée, de type recopiage.
Christine Dyck, cadre de soins du service USC et USIC précise : « Nous verrons si ces prévisions se vérifient, mais le gain de temps est indéniable ! Les remontées au fil de l’eau évitent les remontées manuscrites. Elles offrent également une meilleure traçabilité et une grande fiabilité des données collectées. Il n’y a plus d’erreur possible. L’outil nécessite toutefois de réaliser une petite gymnastique intellectuelle : penser à associer/dissocier l’appareil biomédical en cas de changement de chambre ou de service du patient ».
Le temps de remontées des données est paramétrable, de quelques secondes dans les services des soins intensifs à un ¼ heure dans les salles de réveil. Le GHM de Grenoble a fait le choix de conserver toutes les données collectées dans le DPI, et ce, pendant la durée légale de conservation.
Lors des transmissions, les équipes soignantes accèdent au Dossier Patient et visualisent rapidement toutes les informations collectées ainsi que l’historique. « Ces informations essentielles issues des différents appareils biomédicaux connectées permettent une analyse plus fine », souligne la cadre de santé. Les facteurs de réussite : des équipes soudées et mobilisées, une relation de confiance avec l’éditeur et un bon produit », conclut Pierre Desvignes.